[1].↑ Benedikt Meyer, blog.nationalmuseum.ch (blog du Musée National Suisse), voit dans cette auxiliaire de la marche l’élément déterminant d’une conquête romaine essentiellement piétonne.
[2].↑ Code Théodosien XIV, 10, 4 (12 décembre 416).
[3].↑ À savoir la ville et le territoire d’un rayon de cent milles romains qui l’entourait (environ 150 km), espace placé sous l’administration du préfet de la Ville de Rome.
[4].↑ Suétone, Vies des douze Césars, Caligula, 47.
[5].↑ Tacite, La Germanie, éd. J. Perret, Paris : Les Belles Lettres, CUF, 1962. Ammien Marcellin, Histoires 31, 2, 5‑6 (Huns) ; 31, 2, 17‑22 (Alains). Sidoine Apollinaire, Carmen 2, 243‑268 (Huns) ; Carmen 5, 237‑254 (Francs).
[6].↑ Germ. 17 : eligunt feras et detracta uelamina spargunt maculis pellibusque belluarum. La suite du passage précise que les Germains utilisaient pour ces ornements la pourpre issue du murex.
[7].↑ Hist. 31, 2, 5 : Indumentis operiuntur linteis uel ex pellibus siluestrium ; 31, 2, 6 : hirsuta crura coriis munientes haedinis. On notera l’emploi, rare, du mot corium au lieu de pelles. Haedinus peut désigner la chèvre, le bouc ou le chevreau et le cabri.
[8].↑ Lactance, La mort des persécuteurs 5, 6 : Postea uero quam pudendam uitam in illo dedecore finiuit, derepta est ei cutis et exuta uisceribus pellis infecta rubro colore, ut in templo barbarorum deorum ad memoriam clarissimi triumphi poneretur legatisque nostris semper esset ostentui, ne nimium Romani uiribus suis fiderent….
[9].↑ Aurélius Victor, Les Césars 32, 5 ; Pierre le Patrice, fr. 13, Agathias 4, 23, 7, Malalas, Kédrénos, Léon le Grammairien. Voir Histoire Auguste, Vie de Valérien, éd. Stéphane Ratti, Paris : Les Belles Lettres, CUF, 2000.
[10].↑ Sur la pratique de l’écorchement et ses significations dans les guerres de l’Antiquité, on se référera à Christine Bergé, Guerre et peau. Écorchement 2, Paris : Le Murmure, 2019.
[11].↑ Ammien, 31, 2, 22 : auulsis capitibus, detractas pelles pro phaleris iumentis accomodant bellatoriis.
[12].↑ Le roman a été édité en 1943, puis remanié en 1955 (Paris, Denoël). Un film en a été tiré par Harry Kümel en 1971, avec Orson Welles et Michel Bouquet. Les citations proviennent de l’édition de 2020 réalisée pour Alma, coll. Espace Nord (Communauté Française de Belgique), par Arnaud Huftier.
[13].↑ Volume exposé dans un musée du Suffolk.
[14].↑ Sur ce processus, l’étude de référence est celle de Guglielmo Cavallo (dir.), Libri, editori e pubblico nel mondo antico. Guida storica e critica, Roma‑Bari, Laterza, 1984, part. p. 81‑132 ; Guglielmo Cavallo et Roger Chartier (dir.), Histoire de la lecture dans le monde occidental, Paris : Seuil, 2001 ; Frédéric Barbier, Histoire du livre en Occident, Paris, Armand Colin, 2020 (3e éd.).
[15].↑ Césarée de Palestine.
[16].↑ Constantinople, fondée en 324, dédicacée en 330.
[17].↑ Le comptable impérial du diocèse d’Orient.
[18].↑ Peaux traitées, encre, calames…
[19].↑ Georges Didi‑Huberman (1998), Phasmes. Essais sur l’apparition 1, Paris : Minuit, chapitre 14, Une page de larmes, un miroir de tourments.
[20].↑ Gn 3, 21 (trad. de l’Ecole biblique de Jérusalem). André Chouraqui traduit de la façon suivante : « Yahweh Elohim fait au glébeux et à sa femme des aubes de peau et les en vêt ».
[21].↑ Job 10, 11.
[22].↑ Job 19, 20.
[23].↑ Sulpice Sévère (2003), Vie de saint Martin, éd. Jacques Fontaine, Paris, Cerf, 3 vol., Sources chrétiennes 133‑135, 1967‑1969. ; traduction française seule : Paris : Cerf, Trésors du christianisme, Part. 9‑10.
[24].↑ Épître aux Hébreux 11, 37.
[25].↑ Bertrand Lançon, (2014), « Dans l’Antiquité tardive, le barbare cesse d’être la figure de l’autre », dans Yves Coativy et al. (éds), Jean‑Christophe Cassard, historien de la Bretagne, Morlaix : Skol Vreizh, 185‑193.