[1].↑ Guy W., “Dr.Guy’s Report on Alleged Fatal Cases of Poisoning by Emerald Green ; and on the Poisonous Effects of that Substance as Used in the Arts”, House of Commons Parliamentary Papers Online, Public Health. Fifth Report of the Medical Officer of the Privy Council, 1863 (161), 125-162.
[2].↑ Punch (7 décembre, 1861), 233.
[3].↑ “Emerald Green”, The English Woman’s Journal, 41, no. 7 (1 juillet 1861) : 309.
[4].↑ “The Dance of Death”, Times, 1 février 1862, 12, et reproduit une semaine plus tard avec le titre “Arsenical Pigments in Common Life”, Chemical News, 8 février 1862, 75. Un scientifique de MIT à Boston trouva 8.21 grains d’arsenic dans un pied carré de tarlatane verte — une robe contiendrait 3 ou 4 onces d’arsenic pur. Frank Draper, “Evil Effects of the Use of Arsenic in Green Colours”, Chemical News, 19 juillet 1872, 31.
[5].↑ Whorton J.C., (2010), The Arsenic Century: How Victorian Britain was Poisoned at Home, Work and Play (Oxford : Oxford University Press), 10.
[6].↑ BMJ (15 février 1862), 177.
[7].↑ Nicklas C., (23 septembre 2013), “One Essential Thing to Learn Is Colour: Harmony, Science and Colour Theory in Mid-nineteenth-Century Fashion Advice”, Journal of Design History,1-19, doi:10.1093/djh/ept030.
[8].↑ Redding Ware J., (1909), A Dictionary of Victorian Slang (London : Routledge).
[9].↑ Meharg A., (2005), Venomous Earth: How Arsenic Caused the World’s Worst Mass Poisoning (New York : Macmillan), 66.
[10].↑ Whorton J.C. (2010), The Arsenic Century (Oxford : Oxford University Press), 15.
[11].↑ Pour un excellent résumé des métiers qui utilisaient historiquement l’arsenic blanc et des ouvrages traitant de cette question, voir Prosser White R., (1934), The Dermatergoses, or Occupational Affections of the Skin (London : H.K. Lewis), 141-148.
[12].↑ Vernois M., (1859), “Mémoire sur les accidents produits par l’emploi des verts arsenicaux chez les ouvriers fleuristes en général, et chez les apprêteurs d’étoffes pour fleurs artificielles en particulier”, Annales d’hygiène publique et de médecine légale, 2ème série, tome 12, 319-349. En 1862, il publia également un livre entier sur « la main de l’ouvrier ».
[13].↑ Whorton J.C. (2010), The Arsenic Century (Oxford : Oxford University Press), 16.
[14].↑ Vernois M., (1859), “Mémoire sur les accidents produits”, 325.
[15].↑ Vernois M., (1859), “Mémoire sur les accidents produits”, 335.
[16].↑ Il remarque qu’il avait entendu parler d’un cas de décès parmi les fabricants de fleurs. Ibid., 331.
[17].↑ “A Word of Caution to the Wearers of Artificial Flowers”, BMJ (3 novembre 1861), 584.
[18].↑ Hassall H., (1 décembre 1860), “On the Danger of Green Paint in Artificial Leaves and Flowers”, The Lancet vol. 76 n° 1944, 535.
[19].↑ “Poisonous Gloves”, Medical Press and Circular 11, n° 55 (8 août 1871) : 55.
[20].↑ “Colouring Kid Gloves”, St. Crispin (1873), 58. Saint Crépin était le patron des cordonniers et de ceux qui travaillaient avec le cuir.
[21].↑ Prigent L., (2005), “Rites”, Signé Chanel série télévisée (ARTE France).
[22].↑ Madsen A., (1990), Chanel: A Woman of Her Own (New York: Henry Holt Company), 114.
[23].↑ de la Haye A., (2011), Chanel (London : Victoria and Albert), 16.
[24].↑ Ibid., 19, 21.
[25].↑ Macadam S., (31 janvier 1880), “The Presence of Arsenic in Common Things”, The Pharmaceutical Journal and Transactions, 611-612.
[26].↑ Holmyard E.J., (1958), “Dyestuffs in the Nineteenth Century”, A History of Technology, vol. V (New York : Oxford University Press), 257.
[27].↑ Smith G., (1740), The Laboratory or School of Arts (London: J Hodges), xi.
[28].↑ Dronsfield A., Edwards J., (2001), The Transition from Natural to Synthetic Dyes, Historic Dye Series N° 6 (Little Chalfont : John Edmonds), 19-29, 37.
[29].↑ Pastoureau M., (2014), Green: The History of A Color (Princeton : Princeton University Press), 116.
[30].↑ Draper F., (1872), “Evil Effects of the Use of Arsenic” in Green Colors Chemical News, 29-30.
[31].↑ Antoine P., (1863), Scheele: Chimiste Suédois, Étude Biographique (Paris : Victor Masson et Fils), 23.
[32].↑ L’acétoarsénite de cuivre fut découvert à Schweinfurt par Rulz and Sattler, un fabricant de peinture. Il semble avoir été disponible sur le marché en France et en Grande-Bretagne à la fin des années 1820. Émile Beaugrand, Des différentes sortes d’accidents causés par les verts arsenicaux employés dans l’industrie, et en particulier les ouvriers fleuristes (Paris : Henri Plon, 1859), 1.
[33].↑ Whorton J.C., (2010), The Arsenic Century (Oxford : Oxford University Press), 177.
[34].↑ Meharg A., (2005), Venomous Earth (New York : Macmillan), 65.
[35].↑ Meharg A., (21 juin 2010), “Killer Wallpaper”, reproduit dans Popular Science, http://popsciencebooks.blogspot.co.uk/search?q=killer%20wallpaper%27, web. Accessed July 10, 2013.
[36].↑ Taylor A.S., (1848), On Poisons in Relation to Medical Jurisprudence and Medicine (Philadelphia : Lea & Blanchard), 374.
[37].↑ Ackermann’s Repository of Arts, Literature, Commerce, Manufactures, Fashions, and Politics, vol. VI (juillet 1811), 52-53.
[38].↑ Le test a révélé des quantités importantes de cuivre et d’arsenic.
[39].↑ Persoz J., (1846) , Traité théorique et pratique de l’impression des tissus, tome 3 (Paris : V. Mason), 152-154, 537. Les manuels sur la teinture et l’impression des tissus suggèrent que le vert de Scheele était une teinte qui était plus couramment appliquée aux tissus dans les années 1840 que dans les années 1860 ; voir le livre d’Edward Andrew Parnell, (1849), Dyeing and Calico-Printing (London : Taylor, Walton, and Maberly), 39-40 et celui de O’Neill C., (1862), Dictionary of Calico Printing and Dyeing (London : Simpkin, Marshall & Co.), où il mentionne que “cette couleur est désormais très peu utilisée sur le calicot et autres tissus.” (p. 73.) Je suis très reconnaissante envers Philip Sykas pour ces références.
[40].↑ Meharg A., (2005), Venomous Earth, 78.
[41].↑ Whorton J. C., (2006), The Arsenic Century, 86. Voir également Ian Burney, Poison, Detection, and the Victorian Imagination, (Manchester : Manchester University Press).
[42].↑ Bartrip P.W.J., (1994), “How Green Was My Valance? Environmental Arsenic Poisoning and the Victorian Domestic Ideal”, English Historical Review 109, n°433, 902.
[43].↑ “A Test for Arsenic,” The London Times 11 février 1862, 6 ; “A Test for Arsenic”, BMJ (22 février 1862), 215. Nous avons testé un échantillon de la robe arsenicale provenant d’Australie avec de l’ammoniaque. Il ne contenait pas assez de cuivre pour devenir bleu, tandis que des solutions liquides d’arsenic et de cuivre standardisés ont pris une superbe teinte bleu outremer quand nous avons ajouté quelques gouttes d’ammoniaque.
[44].↑ Chevallier A., (1859), “Recherche sur les dangers que présentent le vert de Schweinfurt, le vert arsenical, l’arsénite de cuivre”, Annales d’hygiène publique et de médecine légale, 2ème série, tome 12 (Baillière : Paris), 90.
[45].↑ Conférence donnée par Lyon Playfair sur le progrès des arts chimiques depuis 1851 au Royal Institution, London News Archive, 7 juin 1862, 593.
[46].↑ Modes Parisiennes (24 janvier 1863), p. 38.
[47].↑ “Letter from Miss Francis Lyttle Humbug to Her Cousin Miss Ellen Lyttle Humbug”, Punch (12 décembre 1863), 242.
[48].↑ “Death from Arsenic,” London Times, 20 octobre 1862, 10. Le Dr Henry Letheby était le chimiste qui testa les raisins et les feuilles. Il est cité plus tard dans ce chapitre.
[49].↑ https://fleursdumal.org/poem/226.
[50].↑ Chevallier A., (1859) “Recherche sur les dangers que présentent le vert de Schweinfurt…” 4.
[51].↑ Beaugrand E., (1859), Des différentes sortes d’accidents causés par les verts arsenicaux employés dans l’industrie, et en particulier les ouvriers fleuristes/i> (Paris : Henri Plon) ; Chevallier, 49‑107.
[52].↑ Rapport de la Chambre des communes, 1863, p. 138. Wilhelm Grandhomme, un des premiers médecins à travailler sur place dans une usine de teinture, qui fut embauché par l’usine Hoechst Dye près de Francfort en 1874, compila un tableau des empoisonnements professionnels dans les années 1880. Il soutient que 15 pour cent des fabricants de fleurs artificielles souffraient toujours d’empoisonnement à l’arsenic, ainsi que 20 pour cent des fabricants de vert “Sweinfurt” (le même tableau cite que 7.5 pour cent des chapeliers souffraient d’empoisonnement au mercure). Grandhomme dans Weyl T., (1892), The Coal-Tar Colours: With Especial Reference to their Injurious Qualities and the Restriction of their Use (Philadelphia : P. Blakiston), 30.
[53].↑ Draper F., “Evil Effects of the Use of Arsenic,” 30.
[54].↑ The Ladies’ Treasury, vol. 4 (1860), p. 271.
[55].↑ Bayle‑Mouillard E-F., (1829), Manuel du fleuriste artificiel/i> (Paris : Librairie Encyclopédique Roret), 31-32.
[56].↑ Sourdon C., (1858), Nouveau manuel simplifié du fleuriste artificiel (Paris : Librairie Encyclopédique Roret), 105, 120.
[57].↑ “Aux ouvriers fleuristes”, affiche politique, 1848 (Bibliothèque Nationale de France).
[58].↑ Vernois M., (1859) “Mémoire sur les accidents produits”, 335.
[59].↑ Helbronner’s Manual of Paper Flower Making with Correct Patterns and Instructions (London : R. Helbronner, 1858), 3.
[60].↑ Burgio L., Shah B., (17 décembre 2013), Analysis Report 13‑206-LB-BS, Flowermaking kit-E.254-1949, Science Section, Conservation Department, 3 (rapport non publié).
[61].↑ Cet incident est survenu en 1849. La jeune fille est rentrée de bonne heure avant de travailler pour avaler le poison. Elle décéda avant midi. Son employeur reçut une amende pour ne pas avoir gardé la substance toxique sous clé. Chevallier A., (1859), “Recherches sur les dangers que présentent le vert de Schweinfurt, le vert arsenical, l’arsénite de cuivre”, 52.
[62].↑ Taxidermy: or, the Art of Collecting, Preparing, and Mounting Objects of Natural History, critique du livre dans Natural History 93 (1820): 103. Ivan M. Kempson et al., “Characterizing Arsenic in Preserved Hair for Assessing Exposure Potential and Discriminating Poisoning,” Journal of Synchrotron Radiation 16 (2009): 422–27. Une étude trouva de l’arsenic dans 530 des 656 spécimens de musée empaillés qui ont été testés. P. Jane Sirois, “The Analysis of Museum Objects for the Presence of Arsenic and Mercury: Non-Destructive Analysis and Sample Analysis”, Collection Forum 16 (2001): 65-75.
[63].↑ White P., The Dermatergoses, 142.
[64].↑ Belgravia: A London Magazine, 62 (mai 1887), 336-44.
[65].↑ Gedney C.W. , “Victims of Vanity”, The English Illustrated Magazine 191 (août 1899), 417‑426, et “Murderous Millinery”, The Speaker (3 novembre 1906), 131.
[66].↑ Dans Knowles M., (2009 ), The Wicked Waltz and Other Scandalous Dances: Outrage at Couple Dancing in the 19th and Early 20th Centuries, (Jefferson : McFarland & Co), 32.
[67].↑ Ibid., 34.
[68].↑ Punch (7 décembre 1861), 233.
[69].↑ Punch (5 octobre 1861), 141.
[70].↑ Punch (15 novembre 1862), 197.
[71].↑ Guy, “Dr. Guy’s Report”, 151, 144.
[72].↑ Guy, “Dr. Guy’s Report”, 148, 154-55.
[73].↑ Guy, “Dr. Guy’s Report”, 158.
[74].↑ Draper F., “Evil Effects of the Use of Arsenic”, 31.
[75].↑ “Arsenical Ball Wreaths”, Medical Times and Gazette, 8 février 1862, 139.
[76].↑ Elle fut analysée à l’aide d’un S2 PicoFox (Bruker-AXS, Madison WI, USA) avec rayonnement monochromatique Mo K et détection SDD. Elle fut analysée par le laboratoire du Professeur Ana Pejovic-Milic, Directeur de Physique à l’Université Ryerson. L’analyse a été effectuée par Eric Da Silva, un expert en XRF. Je suis extrêmement reconnaissante envers mes collègues à Ryerson pour ces analyses approfondies.
[77].↑ Hawks C., Makos K., (2000), “Inherent and Acquired Hazards in Museum Objects: Implications for Care and Use of Collections”, CRM 5, 31-37. Je suis reconnaissante envers la restauratrice Holly Lundberg du Chicago History Museum d’avoir porté ceci à mon attention.
[78].↑ Ce vert était sans doute appliqué différemment sur la soie et sur le coton, voire fixé au tissu avec de la gélatine ou de l’albumine. Un manuel datant de 1867 suggère qu’on retrouve dans certains échantillons des éléments traces du processus de teinture comme le potassium et le soufre. Schutzenberger M.P., (1867), Traité des matières colorantes comprenant leur applications à la teinture et à l’impression, (Paris : Victor Masson), 292-296. La copie que j’ai consultée à la Bibliothèque Forney à Paris contient toujours un échantillon teint de la couleur bleu-vert à laquelle je m’attendais.
[79].↑ Carr H., (1883 ), Our Domestic Poisons or, the Poisonous Effects of Certain Dyes and Colours Used in Domestic Fabrics, 3ème éd. (London: William Ridgway), 11. Les textes de Carr furent publiés avec des correspondances et le soutien de plusieurs autorités médicales et toxicologiques. Dans son ouvrage de 1880 Poisons in Domestic Fabrics, il présenta des tarlatanes, des fleurs artificielles, et des gants et chaussettes teints à l’aniline qui avaient causé des “éruptions sérieuses” sans arsenic (p. 2).
[80].↑ Bartrip P.W.J., (1994), “How Green Was My Valence?”, 899.
[81].↑ Nieto‑Gulan A., (2001 ), “Towards the ‘Artificial’ : A Long‑Standing Technological Change”, dans Colouring Textiles : A History of Natural Dyestuffs in Industrial Europe (Dordrecht : Kluwer Academic Publishers), 186.