[1].↑ McPhee S.J., (1990), Chapitre 44 “Clubbing,” Clinical Methods : The History, Physical, and Laboratory Examinations, 3ème éd. (Boston : Butterworths), Houston M.C., (2011), “Role of Mercury Toxicity in Hypertension, Cardiovascular Disease, and Stroke”, Journal of Clinical Hypertension 13, no. 8, 621-627.
[2].↑ “Mercure”, Hygiène du Travail Tome 1 (Genève : Bureau International du Travail, 1925), 4.
[3].↑ Mullins W., (2009), Felt (Oxford : Berg,).
[4].↑ Henderson D., (2001 ),The Handmade Felt Hat (Yellow Springs : Wild Goose Press), 15.
[5].↑ Crean J.F., (1962), “Hats and the Fur Trade”, The Canadian Journal of Economics and Political Science 28, n° 3, 380.
[6].↑ C’est le seul métal qui prend une forme liquide à température ambiante, et s’appelait aussi “vif-argent” car il était liquide, argenté et “vif”, ce qui peut vouloir dire rapide mais aussi animé ou vivant. Il réanimait certainement les peaux d’animaux morts et leur donnait une seconde vie sur les têtes masculines (traduction de l’auteure). It is the only metal that is liquid at room temperature and was called quicksilver because it was liquid, silver-colored, and “quick,” which can mean fast but also quick in the sense of animate, alive, or living. It certainly “enlivened” the fur of dead animals and gave it a second life on men’s heads.
[7].↑ Merler E., Boffetta P., and Masala G., (1994) ,“A Cohort Study of Workers Compensated for Mercury Intoxication Following Employment in the Fur Hat Industry”, Journal of Occupational Medicine, 36, 1260-1264.
[8].↑ artin G. et Kite M., (2007), “Potential for Human Exposure to Mercury and Mercury Compounds from Hat Collections”, Australian Institute for the Conservation of Cultural Materials Bulletin, 30, 14.
[9].↑ Martin G., Kite M., (2003), “Conservator Safety: Mercury in Felt Hats” reproduit dans Changing Views of Textile Conservation, eds. Mary Brooks et Dinah Eastop (Los Angeles : Getty Conservation Centre, 2011), 254.
[10].↑ Ibid., 257..
[11].↑ La majorité des chapeaux analysés au Museum of London qui furent fabriqués entre 1800 et 1850 contenaient du mercure, mais ceux fabriqués dans la deuxième moitié du siècle n’en contenaient pas. Le Royal Ontario Museum a trouvé du mercure dans des chapeaux datant des deux premières décennies du XXème siècle. J’exprime toute ma reconnaissance à Marie-Laure Gutton pour m’avoir donné accès à la vaste collection de chapeaux du Palais Galliera à Paris.
[12].↑ Guillerme A., (2007), La naissance de l’industrie à Paris : entre sueurs et vapeurs. 1780-1830 (Seyssel, Champ Vallon), 377. L’image photographique dans les daguerréotypes est développée au moyen d’amalgame de particules d’argent et de mercure, procédé appelé “mercurialisation” à l’époque victorienne. La plaque exposée était tenue au-dessus d’un bain de mercure chauffé à 70‑80 degrés Celsius. L’air dans l’atelier était tellement rempli de mercure que celui-ci recouvrait les chaînes de montre en or. Newhall B., (1976), The Daguerreotype in America (New York : Dover), 125-126.
[13].↑ McDowell C., (1992), Hats : Status, Style, and Glamour (New York : Rizzoli), 74.
[14].↑ Milbourne C., (1973), An Illustrated History of Magic (New York : Thomas Crowell), 113. Un autre spectacle de vaudeville populaire datant de la Renaissance française était appelé chapeau ou chapographie. L’artiste enroulait et façonnait un anneau de feutre pour produire un nombre étonnant de différentes formes, imitant les maniérismes de chaque type et classe de porteurs de chapeaux, masculins et féminins.
[15].↑ Bolomier E., (1996), Le chapeau: grand art et savoir-faire (Paris, Somogy et Musée du Chapeau), 50.
[16].↑ Conan Doyle A., (2009), “The Adventure of the Blue Carbuncle”, in : The Penguin Complete Sherlock Holmes (London : Penguin), 247.
[17].↑ Bolomier E., (1996), Le chapeau, 17.
[18].↑ Ibid., 18.
[19].↑ Bonneff L., Bonneff M., (1990), Les métiers qui tuent (Paris, Bibliographie Sociale), 46.
[20].↑ Crean J.F., (1962)“Hats and the Fur Trade”, 375.
[21].↑ Henderson D., (2000), The Top Hat: An Illustrated History of Its Manufacture and Styling (Yellow Springs, Mont : Wild Goose Press), 16.
[22].↑ Il paya 4 livres et cinq shillings pour son chapeau de castor. Son chapeau habituel avait coûté seulement 35 shillings. Note de bas de page: vol. 1:197 (27 juin 1661), vol. 1:230 (29 octobre 1661), vol. 1:274 (26 avril 1662). Pepys S., (1910), Diary and Correspondence of Samuel Pepys, ed. Rev. J. Smith, 4 vol. (Boston : C.T. Brainard).
[23].↑Ibid., vol. 1 : 274 (26 avril 1662).
[24].↑ Crean J.F., (1962), “Hats and the Fur Trade,” 380.
[25].↑ De Vries J., (1994), “The Industrial Revolution and the Industrious Revolution” Journal of Economic History, 54, n° 2, 249-270.
[26].↑ Le Roux T., (2010), “Santés ouvrières et développement des arts et manufactures au XVIIIème siècle en France”, dans Economic and Biological Interactions in the Pre-industrial Europe from the 13th to the 18th Centuries, ed. Simonetta Cavaciocchi (Firenze : Firenze University Press), 573‑574.
[27].↑ Moheau J-B., (1998), Recherches et considérations sur la population de la France 1778, Gallica e-source, Bibliothèque Nationale de France, 219.
[28].↑Ibid., 221.
[29].↑ Heal C., (2013). “Alcohol, Madness and a Glimmer of Anthrax : Disease among the Felt Hatters in the Nineteenth Century”, Textile History, 44, n°1, 105.
[30].↑Crean J.F., (1962), “Hats and the Fur Trade”, 380.
[31].↑Le Roux T., (2010), “Santés ouvrières”, 574.
[32].↑Ce chapelier était nommé soit Dubois en 1727, ou Mathieu en 1735. Ibid.
[33].↑En Angleterre il était légal d’utiliser le mercure. L’utilisation du mercure n’a, en fait, JAMAIS fait l’objet d’une interdiction légale en Grande-Bretagne.
[34].↑Le Roux T., (2010), “Santés ouvrières”, 574-575.
[35].↑Sonenscher M., (1987). The Hatters of Eighteenth-Century France (Berkeley : University of California Press), 58.
[36].↑ Ibid., 33
[37].↑ Le Roux T., (2010), “Santés ouvrières”, 575.
[38].↑ Tenon, dans Michel Valentin, “Jacques Tenon (1724-1815) précurseur de la Médecine Sociale”, Communication présentée à la séance du 25 janvier 1975 de la Société Française d’Histoire de la Médecine, 70.
[39].↑ Le grand bol de fluide toxique est manipulé sans protection par le travailleur !
[40].↑ “Conseil hygiénique”, (1862). Le moniteur de la chapellerie, 15 (15 mai), 143.
[41].↑ Chris Heal examine le stéréotype du chapelier alcoolique qui était en partie basé sur des faits.
[42].↑ Tenon J-R., (1806). “Mémoire sur les causes de quelques maladies qui affectent les chapeliers”, Mémoires de l’Institut de France-Sciences physiques et mathématiques, Paris : Baudouin, 100-103, 107.
[43].↑ Valentin, “Jacques Tenon”, 70.
[44].↑ Ibid.
[45].↑ Le Roux T., (2010), “Santés ouvrières”, 577.
[46].↑ Gazette de santé 10 (7 mars 1776).
[47].↑ En 1778, la Society of Arts en Grande-Bretagne offrit un prix, et en 1784, l’Académie des sciences en France lança un concours pour aider les chapeliers, un prix ne fut attribué qu’en 1787 à un chapelier nommé Gosse. Heal, p. 96 et Le Roux, (2010), “Santés ouvrières”, 584.
[48].↑ Le Roux T., (2011). “L’effacement du corps de l’ouvrier. La santé au travail lors de la première industrialisation de Paris (1770‑1840)”, Le Mouvement Social, 234, 110.
[49].↑ Le chapelier qui a mis au point un équipement de protection était le fils de Gosse. Le Roux T., (2011), “L’effacement”, 112.
[50].↑ Le Roux T., (2011). Le laboratoire des pollutions industrielles, Paris 1770‑1830, (Paris : Albin Michel), 11.
[51].↑ Blanc, “How Everyday Things Make People Sick”, 3.
[52].↑ Varenkamp J.C. et al., (2003). “Mercury Contamination Chronologies from Connecticut Wetlands and Long Island Sound Sediments”, Environmental Geology, 43, 280.
[53].↑ Varenkamp J.C., (2006). “Mercury Contamination in Long Island Sound”, Chinese Journal of Geochemistry, 25 (suppl.) 236-237.
[54].↑ Guillerme A., (2007) La naissance de l’industrie à Paris.
[55].↑ Guillerme A., (2007). “Le mercure dans Paris. Usages et nuisances (1780-1830)”, Histoire Urbaine 18, n°1, 79.
[56].↑ Ibid., 94.
[57].↑ Ibid., 93.
[58].↑ Dyon S., (2013). “La Chapellerie :’a Preparatory Sketch for Service des Arts Industriels”, V&A Online Journal 5, http://www.vam.ac.uk/content/journals/research-journal/issue-no.-5-2013/la-chapellerie-a-preparatory-sketch-for-the-service-des-arts-industriels, consulté le 24 mai 2014.
[59].↑ Thomson J., (1995). Treatise on Hat-Making and Felting (Philadelphia : Henry Carey Baird, 1868), in: Suzanne Pufpaff, “Nineteenth Century Hat Maker’s and Felter’s Manuals”, Hastings, MI : Stony Lonesome Press, 111.
[60].↑ Préaud T., (1997). The Sèvres Porcelain Manufactory: Alexandre Brongniart and the Triumph of Art and Industry, 1800-1847 (New York : Yale University Press), 257.
[61].↑ Le Roux T., (2011) “L’effacement”, 112, 116.
[62].↑ The Hat Makers Manual ; Containing a Full Description of Hat Making in all its Branches (London : Cowie and Strange, 1829), dans Pufpaff, “Nineteenth Century Hat Maker’s and Felter’s Manuals”, 27.
[63].↑ “Ascot Top Hats”. Communiqué de presse, 16 juin 2009.
[64].↑ Ewing E., (1981). Fur in Dress (London : B.T. Batsford), 88.
[65].↑ Carroll s’intéressait à la médecine et lut plusieurs livres sur le sujet. Plusieurs médecins n’ont pas une bonne compréhension historique de l’étendue du problème. Wedeen soutient erronément que la reconnaissance médicale de l’empoisonnement par le mercure date de 1860. Wedeen R.P., (1989), “Were the Hatters of New Jersey ‘Mad’?”, American Journal of Industrial Medicine 16, 225‑33. Dans le BMJ, H. A. Waldron soutient que le personnage du chapelier était basé sur un négociant en meubles excentrique nommé Theophilus Carter qui portait un chapeau haut-de-forme. ‘Did the Mad Hatter Have Mercury Poisoning?’, BMJ 287, n° 6409 (1983), 1961.
[66].↑ Goodacre S., (1984). Éditeur du Journal of the Lewis Carroll Society, réponse à H.A. Waldron, dans BMJ 288, n° 6413, 325.
[67].↑ “As Mad as a Hatter” Punch (4 janvier 1862), 8. L’hôpital de Bedlam ou de Bethléem était l’un des « asiles d’alliénés » les plus connus de cette période.
[68].↑ En 1863, Frank Marshall écrit une parodie interprétée à Londres intitulée “Mad as a Hatter” (“Fou comme un chapelier”), mais qui prenait place au XVIIème siècle. Partridge E., (1973), Routledge Dictionary of Historical Slang (London : Routledge).
[69].↑ Heal, “Alcohol, Madness”, 111.
[70].↑ London Metropolitan Archives, London Guildhall Corporation Coroner’s Records, 1840.
[71].↑ Chambe C., (1857). De l’empoisonnement par le nitrate acide de mercure (Strasbourg), 11.
[72].↑ Chevallier A., (1860), De L’intoxication par l’emploi du nitrate acide de mercure chez les chapeliers (Paris, Rignoux), 12. Précisément au collet des dents.
[73].↑ Dr Layet A., (1875), Hygiène des professions et des industries (Paris, Ballière), 197.
[74].↑ Heal C., (2013), “Alcohol, Madness”, 108.
[75].↑ Soit la maladie des personnes qui triaient la laine crue littéralement.
[76].↑ “An Investigation of the Shaving-Brush Industry, with Special Reference to Anthrax,” Public Health Reports 34, n°19 (1919), 994-95 ; S. Dana Hubbard, “Anthrax in Animal (Horse) Hair : The Modern Industrial and Public Health Menace”, Journal of the AMA 75, n°25 (1920), 1687-90 ; “Anthrax from Shaving Brushes,” American Journal of Public Health 15, n°5 (1925), 77.
[77].↑ Thomson J., (1868), Treatise on Hat-Making and Felting, 96, 119.
[78].↑ Lee W.R. , (1968). “ The History of the Statutory Control of Mercury Poisoning in Great Britain ”, British Journal of Industrial Medicine, vol. 25, n°1 (janvier), 52-53.
[79].↑ Ils n’ont pas été en mesure de réclamer une indemnisation en vertu du Workman’s Compensation Act jusqu’en 1906. Ibid., 57.
[80].↑ Williston S.W., (1900), “On Manufacturing Processes and Refuse,” Tenth Report Board of Health, Connecticut, 1888-9, in: George W. Rafter, Sewage Disposal in the United States (New York : D. Van Nostrand Company). L’auteur était professeur à l’université Yale.
[81].↑ Porter C., (1902). “Remarks on Felt Hat Making: Its Processes and Hygiene”, BMJ (15 février), 378.
[82].↑ Kingsbury J., (1913). Portfolio of Dermochromes, vol. II (New York : Rebman), 110.
[83].↑ Tylecote F.E., (26 octobre 1912) “Remarks on Industrial Mercurial Poisoning in Felt-Hat Makers”, The Lancet vol. 180 no. 4652, 1138-1139.
[84].↑ Porter C., (1902)“Remarks on Felt Hat Making”, 380 ; Tylecote, “Remarks on Industrial Mercurial Poisoning,” 1138.
[85].↑ Hamilton A., (1925), Industrial Poisons in the United States (New York : Macmillan), 113.
[86].↑ Rambousek J., (1913). Industrial Poisoning from Fumes, Gases and Poisons of Manufacturing Processes, trad. Thomas Legge (London : Edward Arnold), 142.
[87].↑ Buckell M. et. al., (1946). “ Chronic Mercury Poisoning”, British Journal of Industrial Medicine 3, n°2, 55.
[88].↑ Hamilton, (1937). Industrial Poisoning, 254 ; F.H. Goldman, “The Determination of Mercury in Carroted Fur”, Public Health Reports 52, n°8, 221-223.
[89].↑ Archives Atelier-Musée, sous-série 5 N : Personnel Fléchet, enveloppe n°24, en date du 30 avril 1937.
[90].↑ Science News Letter (September 7, 1946), 157.
[91].↑ “Mercurialism and Its Control in the Felt-Hat Industry”, Public Health Reports 56, n°13 (28 mars 1941), 663.
[92].↑ Lee W.R., (1968) “The History of the Statutory Control”, 59.
[93].↑ “Annual Report for 1912 of H.M. Chief Inspector of Factories”, The Lancet (19 juillet 1913), 166.
[94].↑ C’était un colorant à l’aniline. Voir BMJ (19 juin 1875), 817.
[95].↑ Précy A., (1829). Essai sur les coiffures, considérées sous le point de vue de leurs influences (Paris, Didot Jeune), 20.