Numéro 9. Pilosités. Variétés animales et esthétiques humaines [PDF]

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  • Description

    Le poil, un trait distinctif de l’animalité et de l’humanité ? La chevelure, tout comme la pilosité corporelle sont à la fois la marque d’une inquiétante similarité entre l’Homme et l’animal et d’une différence radicale entre l’un et l’autre. Mais qu’en est-il chez les animaux ? De quoi une pilosité plus ou moins abondante est-elle le signe ? Des articles sur la pilosité animale seront bienvenus dans ce numéro.

    Chez les êtres humains la pilosité et son traitement : esthétique, symbolique, etc., signale la différenciation, plus ou moins marquée selon les époques et les sociétés, entre les genres, les statuts sociaux, les positions et options politiques, le proche ou le lointain. Plusieurs travaux récents ont mis en évidence l’intérêt heuristique d’une étude de la pilosité (voir entre autres, Hiltebeitel et Miller, 1998 ; Nadjmabadi, 2005 ; Da Silva, 2009 ; Bromberger -2010- 2015 ; Auzépy et Cornette, 2011 ; Pouvreau, 2014…). Si la chevelure, la barbe et la pilosité corporelle ont donné lieu à plusieurs études récentes, les sourcils, et plus encore les cils dont les traitements varient selon les périodes historiques, les cultures, les classes d’âge, les modes, les intentions personnelles, demeurent des zones d’ombre. Des contributions sur les sourcils et surtout sur les cils sont attendues mais d’autres thèmes, mettant en jeu la pilosité, peuvent être traités.

    Christian BROMBERGER, coordinateur du numéro thématique.


    Hair, a distinctive feature between animals and humans? Hair and fur mark both the disturbing similarity between man and animal, as well as the radical difference between them. But what about animal hair? What is a more or less abundant hairiness associated with? Articles on fur and animal hair are welcome in this issue. In men, hairiness and its aesthetic or symbolic treatment indicate the differentiation, more or less marked by the times and societies, between genders, social statuses, political positions and options. Several recent works have highlighted the heuristic value of a study about hairiness (see, among others, Hiltebeitel and Miller, 1998 ; Nadjmabadi, 2005 ; Da Silva, 2009; Bromberger -2010- 2015 ; Auzépy and Cornette, 2011 ; Pouvreau, 2014, etc.). Several recent studies have focused on hair, beard and body hair. However, a few have shown interest toward eyebrows or eyelashes, the latter’s treatment methods varying according to historical periods, cultures, age groups, fashions, personal intentions. We expect contributions on the eyebrows, and more preferably on the eyelashes. Contributions on other themes, involving hairiness, are also the welcome.

    Christian BROMBERGER, coordinator of the thematic issue.